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Expériences africaines
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15 septembre 2010

Un petit suisse à Kalémie

J’ai séjourné à Kalemie d’octobre 72 à fin août 76. Je travaillais au Groupe Scolaire Officiel de Lubuye comme enseignant de maths et physique dans la section des humanités. J’avais également la charge des cours théorique de mécanique en section professionnelle.

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Mon épouse et moi-même étions membre de l’association Frères sans Frontières et nous av ions répondu à une demande des Frères d’Oostaker (désolé pour l’orthographe) et je me trouvais sous contrat avec le Zaïre mais aux conditions locales.

La mauvaise surprise fut qu’il n’y avait pas des travail pour les épouses (nous étions deux couples venus de Suisse) malgré les engagements donnés en Belgique.

Ma femme pris un poste de bénévole  à l’Hôpital Général ce qui était intéressant mais ne faisait pas bouillir la marmite. Notre salaire ne couvrait que de justesse nos dépenses et nous avons du demander la gratuité de l’électricité (à l’ époque la centrale de Bendera fonctionnait correctement et les difficultés  étaient plus des coupure inopinée d’eau (les pompes étaient fin de vie).

Nous habitions le quartier des profs à Lubuye et c’est la seul fois de ma vie que j’ai pu habiter une maison individuelle. Un peu loin de la ville mais quartier tranquille.

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Fin décembre, ma femme avait quitté son travail à l’hôpital car elle a donné naissance le 4 janvier 1974 à notre fille Raphaëlle. Cet accouchement fut un vrai parcours du combattant, nous somme allé à la clinique sur la colline et il n’y avant plus que les murs qui tenaient debout et le matériel était moins bien fournis qu’un dispensaire de brousse. Nous avions fait appel au médecin de la Filtisaf (un expatrié qui fessait son service militaire) qui était, si j’ai bonne mémoire, radiologue de formation. Il s’en est parfaitement tiré et nous ne regrettions pas de ne pas avoir fait appel au médecin titulaire qui lui passait plus de temps à faire le taxi ou à se schooter. 

Les deux jours de séjours à la clinique, ce fut le défilé du personnel pour venir voir la petite buzungu.

Conclusion : séjours très enrichissant sur le plan personnel. Bien que n’ayant pas réussi à apprendre les base du swahili et que les contacts avec les collègues zaïrois n’aient pas été aisés (fortement déconseillés, mais pourquoi donc ???) et ma timidité nous avons pu apprendre à mieux connaître une autre culture.

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Les conditions politiques étaient très mauvaises, il n’était pas possible de quitter la ville, les seules excursions que nous avons ou faire (n’ayant pas de véhicule) fu un sortie à la cimenterie. 2 mois après l’excursion, la route était fermée car des militaire avait attaqué le directeur sur la piste pour voler la paie, résultat un mort (son passager qui n’a pas pris la fuite au miment de l’attaque). En Fait l’armée occupait le Katanga et vivait en  pillant les villages. Ce qui est frappant c’est qu’en survolant la rive  pour monter sur Bukavu et le Burundi, on remarquait bien que Mobutou avait déplacé de force les populations le long des axes principaux et que la brousse était complètement désertée. Encore un bienfait de la dictature.

 

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Commentaires
N
J'etais etudient en cycle d'aurientation,au groupe scholaire officiel en 1970-1972. Je me souvien vaguement de vous.<br /> Un autre suisse a ete mon prof d'education physique, et son epouse, Mia m'enssaignais geographie.<br /> Exusez mes fautes de Francais. Ca fait longtemps que je n'utilse plus la langue.
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  • Séjour de 2 ans au Zaïre (actuellement RDC) comme enseignant sous mandat de l'association Frères sans frontière. Appuis au programme RBC (Bénin). Séjours au Sénégal (2007), notes et photos de voyages.
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